dimanche 18 octobre 2009

La Flottaison des Balises Blanches

Dimanche dix-huit octobre deux mille neuf. Dix-neuf heures quarante-quatre. Je viens de fermer ma boutique. Un dernier client, in extremis avant la sortie, a fait remonter mon chiffre de ventes. Je n'ai pas déjeuné, sinon de cacahuètes éhontément pillées dans le stock. Comme pour les livres, il faut bien que je me serve sur la bête, si je veux survivre. Je ne sais pas si je dînerai. Peut-être un second petit-déjeuner, vers minuit, pour équilibrer la journée.

Hier, je lisais un roman, policier, Série Noire, de Richard B. Parker, le dauphin de Chandler. "A Savage Place", dans la version française, "La Belle et les Ténèbres"; une obscure histoire d'enquête, par un privé, dans le Los Angeles de la fin des années septante. Mais j'ai peut-être déjà évoqué la chose.

"Juliet, Naked" est le dernier roman en date de Nick Hornby. J'aime beaucoup les romans de Nick Hornby, de fait, j'en raffole. Il n'en a, hélas, écrit que cinq ou six. Le premier d'entre eux, découvert via le film adapté d'icelui, "High Fidelity", restait, de mon avis, le meilleur. Celui-ci pourrait lui damer le pion. Ou, tout du moins, lui servir de pendant. Il présente, de fait, des similarités avec le précédent. La musique, et les relations de couple, surtout aux périodes charnières de la vie des individus le composant, demeurent les deux principales thématiques.

J'écoute Billie Holiday, qui se révèle une presque parfaite francophone. Qui l'eût cru? La journée se termine bien. Je m'apprête à jouer à un jeu de courses de robots. Dans huit jours, je m'envolerai pour Pékin. Comme dans un livre de Boris Vian.

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