mercredi 30 septembre 2009

L'œil était dans la Tombe

Mercredi trente septembre deux mille neuf. Midi quarante-cinq. Aujourd'hui, cinquième et dernier mercredi du mois, pas de tournoi de cartes pour jeunes à la boutique. Je m'en réjouis. La première livraison de la journée vient d'arriver. Deux gros colis lourds, avec sans doute dedans, des dés, des livres, du métal, du plastique et des heures de travail en perspective. Je m'en réjouis d'avance.

Ici, au magasin, la place commence à manquer. Après un week-end occupé à Paris, où j'ai vu des gens, mangé des choses et côtoyé des êtres anonymes, joué à Qin et dormi chez mes parents, sur le plancher de Ramethep et un peu dans le train, je suis de retour. Mon frère a tenu seul, vaillamment et au milieu des joueurs de Magic, la boutique. Du coup, il est fatigué, conséquemment, il dort, et fatalement, je me retrouve seul, pour faire face aux familles du mercredi chômé (pas d'école), aux passants, aux livreurs et aux habitués. Hop.

Le second livreur de la matinée vient de passer, avec des nouveautés en matière de librairie, dont une partie pour après-demain. Les nouveautés Actu-SF de juillet ne nous ont toujours pas été livrées; ça fait plaisir de travailler avec des professionnels (je ne parle pas d'Actu-SF, qui fait du bon boulot, mais de leur distributeur, qui hmm). Je ne vais donc pas tarder à réveiller le frère. Il me rejoindra, je m'enfoncerai sous terre, un de mes tentacules me rapportera un sandwich, ou un fruit, ou un paquet de chips. Je mangerai demain.

Je suis en train de lire "Slaughterhouse-Five", premier roman de Kurt Vonnegut (ou un des premiers), un roman sur la guerre, formidable, comme tout ce qu'a écrit le monsieur. Feu le monsieur. Hier, je me suis enfilé un recueil de nouvelles de Michael Chabon, "A Model World". C'était bien. Ce week-end, pendant mon passage à Paris, j'ai acheté plein de livres, dont "The Coming", un très bon roman de Joe Haldeman, qui ne fait d'ailleurs que des bons bouquins. Et j'ai commencé un Michael Connelly. Et d'autres choses. Je ne sais plus trop. J'en reparlerai quand j'aurai du temps.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Au fait, il est bien le Bouchard, malgré les fautes?

Paraph a dit…

C'est une bonne question. Il m'en reste un tiers que je n'ai pas lu, du moins pas encore, la fin du crescendo, la fusion des cinq trames narratives, des cinq personnages? Ce qui est débile dans ce roman, c'est que tous les noms propre commencent pas G. La lettre. Je ne vois pas l'intérêt. Je trouve ça un poil affecté. Un brin surfait. Il y a de bons passages? Je trouve ça plutôt lourdingue, à vrai dire. Le débat forme contre fond m'a toujours semblé inutile. Si la forme n'est pas au rendez-vous, j'ai beaucoup de mal à racheter le fond. Je suis sans doute trop formaliste? M'enfin, c'est un tout, et les maisons d'édition devraient engager des gens pour au moins RELIRE ce que l'auteur écrit, corriger les coquilles, surtout s'il y en a douze par page. Je suis même prêt à filer un coup de main.

Paraph a dit…

Je devrais sans doute commencer par me relire moi-même. Je le fais d'ailleurs toujours, mais pour les commentaires, pas moyen de revenir en arrière. Ou peut-être que si. Qu'importe.