lundi 21 septembre 2009

La Civilisation de l'Erreur

Lundi vingt-et-un septembre deux mille neuf. Quinze heures quarante-sept. L'automne débute officiellement aujourd'hui, mais la chaleur persiste, tout du moins sur Lyon. Je conserve pour le moment ma tenue d'été, short et T-shirt, tant au boulot que dans mes déambulations en route vers, et de retour du. Le réchauffement climatique se fait sentir. J'ai parfois froid la nuit, nu sous un simple drap, mais je refuse de m'enrhumer. Presque deux ans sans voir de médecin, hormis pour la médecine du travail en Chine, et je m'en porte très bien.

Dix-neuf heures quarante-six. Petite ellipse due à l'affluence de clients. Depuis hier, je lis "L'Etoile flamboyante", de Nicolas Bouchard, un roman avec de bonnes choses et d'atroces coquilles à toutes les pages. Hier soir, je me suis lu le dernier numéro de la revue Bifrost, le cinquante-cinq, consacré à feu Roger Zelazny. Egalement en chantier, un roman de Patricia Briggs avec des loups-garous, le dernier Thomas Pynchon, "Inherent Vice", et un roman de Patricia McKillip, "Ombria in Shadow", dont le protagoniste, élégamment prénommé Ducon dans la VO, s'est vu rebaptiser Duncan dans la version française (on se demande pourquoi).

Samedi, je me suis lu "Generation A", dernier roman en date de Douglas Coupland. Du bon, du très bon. Hmm. Et je suis en train de finir "Tout est illusion", une étude sur Jim Steranko, l'illustrateur psychédélique avec des morceaux de super-héros dedans. J'ai commencé une collection de manuels de jeux de rôle, pour le moment un peu d'Earthdawn, du Mutants & Masterminds, et du Qin. Je compulse tout cela à l'occasion. Je manque de temps pour lire, alors je dors moins.

Programme de la soirée: tenir la boutique pendant le tournoi magique du jour. Lire un peu dans la foulée, si j'y parviens. Ce soir, peut-être, commencer un autre livre sur le chemin du retour. J'ai entamé avant-hier "The Sorrows of an American", de Siri Hustvedt, alias madame Paul Auster. Un roman sur la mémoire et le passage du temps, les relations entre les gens et tout ce genre de choses.

Hier, il a plu. Je me suis remis à boire du thé. Je bois aussi du café, tous les matins, depuis mon passage au Japon en juillet dernier. Dans cinq semaines, je repars en Chine. Ce week-end, je serai sur Paris. Vendredi soir, mes voisins du troisième ont pendu leur crémaillère, ils sont jeunes, stupides et bruyants. J'ai tenu le magasin hier, la journée fut bonne, pas un instant de libre. Je manque de temps pour lire, mais je me rattrape en dormant peu. J'ai sommeil. Les yeux me brûlent. Je me suis remis à boire du thé.

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