dimanche 11 janvier 2009

Mélancolique Améthyste, Madeleine, Amandine

Dimanche onze janvier deux mille neuf. Dix-huit heures cinquante-huit (heure française, onze heures cinquante-huit du matin). Depuis un peu plus de quarante-huit heures, je suis en vacances, pour une durée indéfinie. Ma dernière semaine de cours s'est bien passée, le cheval sentant l'écurie, le dernier coup de collier n'a pas été trop dur à donner. Mon problème de voix s'est auto-régulé jeudi dans la matinée, et j'ai pu achever mon mandat comme je l'avais commencé.

Ce semestre, je n'aurai manqué aucun cours, et ne serai pour ainsi dire jamais arrivé en retard (sinon en étant retenu dans la classe précédente à l'intercours par les questions des élèves). Ma carrière d'enseignant, jusqu'à nouvel ordre, s'arrête donc ici. Je n'écarte pas totalement la possibilité de renouveler un jour ou l'autre une expérience similaire, avec ou sans expatriation, mais dans l'immédiat, j'entends bien changer d'horizon, et d'activité rémunérée. Je n'ai pas démissionné de l'Education Nationale pour rien, je ne suis pas taillé pour faire ce métier plus d'un semestre par-ci, par-là.

Mes vacances commencent bien. Hier, je me suis acheté des chaussures de sport. Aujourd'hui, j'ai couru douze kilomètres avec, et j'ai des ampoules. J'aurais pu courir davantage, mais je m'étais fixé douze bornes, et je m'efforce de tenir mes engagements. Ca n'est pas tout à fait une bonne résolution de début d'année, puisque je n'en prends jamais, mais il n'est jamais trop tard pour corriger ses vilains défauts.

Programme de la soirée: sortir manger des nouilles avec le Sultan et sa fiancée. Ne pas trop marcher, j'ai mal aux jambes. Me coucher tôt, La Nuit du bombardier, de Serge Brussolo, sous les yeux. Je suis aussi en train de lire The Giver, de Lois Lowry. Je vais dormir longtemps, lire à petites doses, passer ma vie sur internet. Faire du sport dans deux ou trois jours, quand mes courbatures se seront atténuées. Grelotter de froid dans mon appartement sans chauffage. C'eût pu être pire, j'ai ouï dire qu'à Paris, il neige.

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