mardi 23 mars 2010

L'Homme-Printemps des Cavernes de l'Angoisse Exaltée

Mardi vingt-trois mars deux mille dix. Aucune constance dans la planque, ni dans la tenue de mon journal. Tant pis. La faute au boulot, au pas de connexion chez moi, au régime des coureurs cyclistes et à d'autres impondérables qui feraient mieux de s'acheter une balance (non, je ne vise personne dans le monde réel, je fais juste une jolie phrase un peu obscure, centrée sur un jeu de mots improvisé). Il fait beau, trop beau, encore que l'absence de pluie m'arrange plutôt rapport à l'étanchéité de mes chaussures. Il fait chaud, trop chaud, encore qu'onze degrés au matin, ça aille encore, c'est juste assez pour avoir laissé tomber le manteau, le pull et conservé t-shirt, chemise et blouson. Le soir, c'est un peu juste, mais en journée, un t-shirt suffit la plupart du temps.

Hier soir, fondue chinoise avec mon frère, ma belle-sœur et son frère. Retour au domicile vers une heure et demie du matin, après avoir longtemps cherché une borne vélométrique en bas de chez moi, en avoir trouvé une mais joué au chevalier des cavernes pour la céder à une jeune femme désespérée de n'en point trouver. Ma bonté me perdra. En attendant, ma bonté m'a fait tourner en rond pendant un quart d'heure, jusqu'à ce que je finisse par repérer un point d'ancrage à dix minutes à pied de chez moi. Avec le beau temps, de plus en plus de gens prennent le vélo pour rentrer le soir, et les travailleurs comme moi doivent prendre pied la route et user les petits souliers.

Hier, je me suis fait acheter des chaussettes. Elles sont très confortables, et présentent l'avantage certain de n'être pas (encore) trouées. Ce matin, le réveil a été difficile, mais a devancé d'une bonne demi-heure le dring final de la machine qui fait dring. Je savoure présentement mon premier mug de café de la matinée, au magasin, en écoutant Miles Davis et en poursuivant mon rangement des arrivages d'hier.

Au programme du jour: travailler. En attente, de nombreux livres en réassort, des boîtes magiques et sans doute quelques surprises, comme les chevaliers médiévaux à ressort venus du Québec, fraîchement débarqués hier sur nos rivages rhôni-alpinaux. Si j'ai des temps morts, ce qui n'arrivera pas, je poursuivrai ma lecture de l'avant-dernier Robin Hobb, "The Dragon Keeper", que j'ai entamé ce dimanche en prévision d'attaquer un jour le tout dernier, qui nous est arrivé la semaine dernière, "Dragon Haven", suite et fin du dyptique des "Rain Wild Chronicles". Pendant ce temps, en France, le huitième et dernier fragment de la "Soldier Son Trilogy" (le cycle du Soldat-Chamane) vient de sortir en grand format.

Aucun commentaire: