lundi 8 mars 2010

Journée Solide, Nuit Liquide

Lundi huit mars deux mille dix. Onze heures seize du matin. Le temps file à toute allure. Déjà deux mois depuis mon dernier billet. Hier, il a neigé, mais ça n'a pas tenu (sauf à la campagne, où les trains sont bloqués). Le froid est vivifiant, juste la petite pointe de dents de lait qui mordillent le col et les mains, le baiser du vent qui fouette gentiment le visage, sur le vélo. Le visage n'est pas directement posé sur le vélo, mais on m'aura compris.

Je tiens la boutique seul, ce matin. Mon frère est resté coincé dans la Drôme, en pleine tempête de neige. Il y passait la journée pour tester le traiteur qui catérera le mariage (il se marie dans un mois). Du coup, je suis seul, ce matin, face au vide du client qui s'imagine, à tort, que notre commerce est fermé le lundi. Ni le lundi, ni le mardi, ni le dimanche; nous sommes ouverts sept jours sur sept. C'est, de fait, ma huitième journée de travail consécutive. Heureusement, je chômerai le week-end prochain.

Treize heures vingt. Petite ellipse composée de clients, de livraisons, d'emails, de coups de téléphone et de gestion des affaires courantes. Le temps passe vite. Il fuit ainsi qu'un labrador sur la pampa. L'estomac se vide.

Programme de la journée: la même chose. Travailler d'arrache-cœur, attendre le retour du frère et réduire l'écart avec le degré zéro. Il fait trop chaud. En lecture, David Weber, Charlaine Harris, Iain M. Banks et Mélanie Fazi. De vendredi prochain au lundi suivant, je serai à Bordeaux.

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