samedi 14 novembre 2009

Pérégrination vers l'Ouest

Samedi quatorze novembre deux mille neuf. Vingt heures trente. Mes vacances en Chine se sont bien passées. Vingt-quatre heures de voyage, avec escale à Londres. Quatre jours sur Pékin, vingt-quatre heures de train, six jours à Jingdezhen, dans le Jiangxi, capitale chinoise de la porcelaine, chez le Sultan. Vingt-quatre heures de train pour le voyage retour, quatre jours à Pékin, vingt-quatre heures de métro, avion, attente, navette et marche à pied pour le retour.

Bilan des courses, je suis lessivé. Je viens d'enchaîner deux journées de travail pleines et entières, chargées qui plus est. La fatigue se fait pressante, un début d'angine me plâtre la gorge, un interstice dans ma fenêtre a servi de prétexte, toute la nuit passée, à ce que le vent s'y engouffre, m'empêchant de dormir plus de quelques heures. Et je suis en plein jet-lag, sept heures de décalage vers l'ouest. Je me suis réveillé à cinq heures du matin.

Commencé durant la nuit, "The Gathering Storm", douzième et antépénultième volume de The Wheel of Time, l'interminable cycle de feu Robert Jordan, achevé à titre posthume par Brandon Sanderson. J'ai lu les cent premières pages de l'ouvrage, qui se présente comme tout à fait similaire aux précédents. L'avion m'a permis de me lancer dans la lecture de "A Fire Upon the Deep", de Vernor Vinge, roman ayant fait date dans l'histoire de la science-fiction de ces vingt dernières années.

Programme de la soirée: rentrer dormir. S'il ne pleut pas, lire Robert Jordan sur le chemin du retour. J'espère que le match de balle au pied programmé ne m'empêchera pas de dormir, non plus que d'éventuels voisins fêtards. Ils me dérangeront, de toute façon, moins que le vent. Chez moi, manger un sandwich, m'affaler dans un coin, dormir dix heures si le sommeil est au rendez-vous, m'user les yeux sur Jordan autrement. Demain matin, faire un peu de ménage, je reçois des amis de passage sur Lyon. En soirée, si l'énergie est au rendez-vous, jouer dans l'arrière-salle de mon commerce, où je retournerai, tôt, trop tôt mais après cinq heures de lecture matinale, pour enchaîner une semaine supplémentaire.

Aucun commentaire: